Messages : 287 Date d'inscription : 01/08/2012 Age : 38 Localisation : le havre
Sujet: fantasia (1940) Jeu 9 Jan - 19:51
Le film est composé de sept séquences illustrant huit morceaux de musique classique, réorchestrés et dirigés par le chef d'orchestre Leopold Stokowski à la tête de l'Orchestre de Philadelphie. La dernière séquence illustre deux morceaux et un intermède sépare la séquence 4 et 5. Chaque séquence est précédée d'une courte introduction où l'orchestre est en ombre chinoise. Le film, après l'apparition du titre, débute immédiatement comme dans une salle de spectacle : un rideau s'ouvre sur une scène dans la pénombre, les silhouettes de musiciens qui s'installent se découpent sur un écran bleu, avec des bruits d'instruments qui s'accordent. Le narrateur, comme pour une retransmission, accueille les spectateurs. Tandis qu'il explique au public qu'il existe trois genres de musiques, certains instruments sont éclairés, et leur sonorité mise en avant. Les trois genres sont la musique narrative, qui raconte une histoire, l’illustrative, qui évoque une ou des images, et la musique absolue, qui n'existe que pour elle-même.
1. Toccata et Fugue en ré mineur Illustrant la Toccata et fugue en ré mineur de Jean-Sébastien Bach, (arrangement pour orchestre symphonique par Stokowski de la version originale pour un orgue solo). L'animation consiste en des dessins animés abstraits mélangeant ciel et figures géométriques, inspirés du travail de l'artiste abstrait allemand Oskar Fischinger.
2. Casse-noisette Illustrant différentes parties du ballet Casse-noisette de Piotr Ilitch Tchaïkovski avec l'évocation des quatre saisons : Danse de la fée Dragée où des fées et des elfes déposent rosée, couleurs d'automne ou givre dans les sous-bois ; Danse chinoise : un petit champignon ne parvient pas à entrer dans la ronde ; Danse des mirlitons : des fleurs tombant dans l'eau ; Danse arabe : ballet de poissons ; Danse russe, avec des chardons cosaques et des orchidées paysannes russes ; Valse des fleurs, où elfes et feuilles d'automne dansent jusqu'à l'hiver, en compagnie de flocons de neige.
3. L'Apprenti sorcier Utilisant le scénario du poème Der Zauberlehrling écrit en 1797 par Goethe et la musique de L'Apprenti sorcier (1897) de Paul Dukas, illustrant le poème. Mickey Mouse, après avoir emprunté le chapeau magique du sorcier Yensid, doit se battre contre des balais qu'il a lui-même ensorcelés pour qu'ils portent des seaux d'eau à sa place.
4. Le Sacre du printemps Illustrant Le Sacre du printemps d'Igor Stravinsky. Après quelques scènes montrant la naissance de la Terre et de la vie, des combats de dinosaures précèdent leur disparition, avant la surrection de montagnes.Le narrateur présente alors un court intermède qui sépare les séquences 4 et 5, baptisé À la découverte de la Piste sonore (Meet the Sound Track). Il a pour but d'expliquer le son de manière visuelle en « voyant » les vibrations : Une ligne verticale, définie comme une onde stationnaire puis des harmoniques colorées, évoquent tour à tour le son de la harpe, du violon, de la flûte, de la trompette, du basson, des percussions et enfin du triangle.
5. La Symphonie pastorale Illustrant la Symphonie pastorale de Ludwig van Beethoven. La séquence présente une succession de dieux et de créatures de la mythologie gréco-romaine : famille de pégases, Bacchus et son âne licorne, petits anges ailés, centaures mâles et femelles (très jeunesse américaine des années 1940), Iris, Jupiter, Vulcain et Diane.
6. La Danse des heures Illustrant La Danse des heures, ballet tiré de l'opéra La Gioconda d'Amilcare Ponchielli, ballet ici dansé par des hippopotames, des éléphants, des autruches et des crocodiles qui rivalisent de grâce et de virtuosité mais qui finissent dans un joyeux fracas.
7. Une nuit sur le mont Chauve / Ave Maria Composé de deux parties qui s'enchaînent : Une nuit sur le mont Chauve de Modeste Moussorgski (réorchestration de Leopold Stokowski) : près d'un village, le sommet d'une montagne se transforme en un démon nommé « Chernobog », et accueillant les sorcières et autres revenants pour un sabbat, en réalité une cérémonie pour la Nuit de Walpurgis. L'Ave Maria de Franz Schubert efface les scènes de cauchemar précédentes et montre une lointaine procession aux flambeaux, pénétrant dans une forêt-cathédrale.